Je ne cuisine pas souvent cette viande, car contrairement à la Grèce, l'agneau est ici un met de luxe.
J'ai fait une exception, car j'avais vraiment envie de ce plat.
Je ne trouve pas les traditionnels kritharaki Misko ici, mais on m'a fait remarquer que la marque Alpina (des pâtes faites en Savoie, où je suis née) ressemblaient aux kritharaki. Effectivement cette marque les commercialise sous le nom "avoine".
Et le résultat est tout à fait à la hauteur de ma gourmandise !
Les ingrédients :
1 kilo d'épaule d'agneau
NB : mon boucher m'a conseillé de la souris d'agneau, certes plus chère, mais son fondant est incomparable !
2 oignons
2 branches de céleri (facultatif, mais il m'en restait d'une recette précédente et je trouve que le goût se marie à merveille)
1 gousse d'ail
1 bonne cc de concentré de tomates
1 boite de tomates concassées, ou purée de tomates, bref ce que vous avez
3/4 de tasse de mavrodafni
NB : il s'agit d'un vin rouge sucré, que je ne trouve pas chez moi, à moins d'aller faire un petit tour chez Bahadourian à Lyon. Je ne met jamais de vin dans mes recettes, mon fils n'aime pas le goût. On s'en passe très bien ou on le remplace par la même quantité de bouillon de viande.
1 paquet de 500g de kritharaki
du parmesan ou du pecorino
1 feuille de laurier
2 ou 3 clous de girofle
de l'huile d'olive
des glaçons
-préchauffer le four à 140°C
- saler et poivrer généreusement l'agneau, et bien mélanger
NB : je l'ai encore un peu dégraissé et j'ai recoupé de façon à avoir des morceaux de taille égale.
- dans une sauteuse, faire chauffer de l'huile d'olive, et ajouter la viande
- ne pas faire revenir, mais laisser les morceaux sans les bouger de façon à ce qu'ils caramélisent
- retourner après une première caramélisation
- ajouter un oignon émincé finement et laisser colorer
- ajouter le céleri et la gousse d'ail émincés
- ajouter le concentré de tomates et bien remuer pour décoller les sucs de cuisson et enlever l'acidité de la tomate
- à ce moment rajouter le vin ou le bouillon, et laisser réduire de moitié
- ajouter la purée de tomates ou les tomates concassées, et l'équivalent en eau
NB : j'utilise simplement la boite de conserve comme mesure. Une boite d'eau pour une de tomates.
- rajouter l'oignon restant piqué de la feuille de laurier et des clous de girofle (voir la photo ci-dessus)
- porter à ébullition
- une fois que ça bout, transvaser dans un plat allant au four
NB : idéalement en terre, mais j'utilise un plat en verre et c'est parfait.
- cuire à couvert entre 1h30 et 2 heures
NB : la viande est prête quand on la pique avec une fourchette et qu'elle se détache en lambeaux.
- sortir le plat, ajouter les pâtes et bien remuer
NB : après 2 heures de cuisson, la sauce a bien réduit mais il en reste un peu. Il va falloir ajouter juste la bonne quantité d'eau pour que les pâtes cuisent. Personnellement je n'aime pas les plats secs, donc je fais en sorte qu'il y ait à la fois de l'eau pour la cuisson des pâtes, mais qu'il en reste aussi pour la viande.
- ajouter de l'eau : pour ma quantité d'ingrédients, j'ai ajouté 75 cl d'eau chaude (pour ne pas casser la cuisson)
- remettre au four pour 15 minutes
NB : toujours pareil, c'est selon le four, il faut goûter et ajuster si besoin la quantité d'eau.
- une fois que les pâtes sont cuites, sortir du four et ajouter une dizaine de glaçons pour stopper la cuisson et surtout éviter que la viande ne devienne gélatineuse
NB : on a l'impression qu'il y a trop de sauce mais je n'avais pas encore remué la préparation quand j'ai pris la photo. Et puis penser aussi qu'on risque de faire réchauffer le plat, et donc les pâtes vont encore absorber de la sauce.
- servir avec un filet d'huile d'olive et du parmesan ou du pecorino