samedi 29 août 2015

La cuisine des oliviers est de retour !

Bonjour à toutes et à tous !


La fin des vacances approche, et la rentrée se rapproche !

Comme je vous l'avais annoncé dans un de mes articles, j'ai passé commande de produits grecs, introuvables chez moi sauf à Paris, à mon papa.

De retour de mes vacances, mon paquet m'attendait sagement chez moi !

Faisons un petit tour détaillé du contenu de ce paquet :


- de la semoule extra fine.

Vous me direz qu'on en trouve chez nous. Oui, mais je suis chauvine, je préfère l'originale made in Greece !

Cette semoule sert pour de nombreuses recettes dont le galaktoboureko et la bougatsa.
Ma yaya s'en servait aussi pour faire la sauce blanche qui recouvre la moussaka et obtenir une sauce un peu plus épaisse que la traditionnelle béchamel.
A défaut de semoule, j'utilise des œufs pour la lier.








La conservation de la semoule est plus problématique. Elle doit être impérativement conservée à l'abri de l'humidité, et dans un contenant hermétique, au risque d'être victime des charançons.


- de la fava AOP de Santorin

On trouve de la fava un peu partout en Grèce, mais seule celle cultivée à Santorin a droit à l'Appellation d'Origine Contrôlée. Mais cette qualité à un prix, il faut compter à peu près 10€ le kilo pour de la fava de Santorin.

Ce prix s'explique par le fait que l'île de Santorin est petite et donc la production est limitée. La fava est de plus en plus appréciée et demandée, et l'offre proposée par Santorin ne parvient pas à combler la demande grandissante.

On peut traduire la fava par purée de pois cassés jaunes. Son goût extraordinaire provient du sol sur lequel elle est cultivée : une subtile combinaison entre un sol volcanique et l'humidité apportée par la mer.
En effet, la roche volcanique a la propriété d'emmagasiner l'eau de pluie, et de la transmettre aux plantes selon leurs besoins. Le sol de l'île est mou et sablonneux, et est riche en potassium, en fer et en magnésium.




N'hésitez pas à en ramener à l'occasion d'un voyage en Grèce. Elle se conserve très bien et très longtemps dans un pot hermétique, à l'abri de l'humidité.


- des bâtons de cannelle.

Un petit extra de mon papa, qui sait que j'en consomme énormément ! On en trouve en France bien sûr, mais en Grèce c'est moins cher. Quand je vais à Athènes, je vais me fournir auprès des petites échoppes d'épices et d'herbes aromatiques, qu'on trouve autour des Halles. 

J'en utilise pour toutes sortes de plats, aussi bien sucrés que salés. 
La moussaka bien sûr, mais j'en met aussi dans ma bolognaise. 
C'est idéal pour relever une compote de pommes maison, du riz au lait. 
Bref, il suffit de laisser courir votre imagination culinaire...



- du miel de thym ATTIKI.

Le seul et l'unique utilisé par ma yaya. La marque commercialise deux types de miel. 
Le miel ATTIKI issu du thym et des fleurs sauvages, et le miel de forêt FINO issu des conifères et des fleurs sauvages.
 


Personnellement, j'utilise beaucoup de miel, et je suis pointilleuse sur son origine. Pas de miel qui provient d'on ne sait où. J'y met donc le prix.

De mes vacances, j'ai ramené du miel de lavande des Alpes de Hautes Provence, à l'occasion de la visite de la miellerie APILAND : http://www.apiland.com/

 
Je me fournis auprès des producteurs directement, dans les coopératives paysannes, et à défaut en grandes surfaces. Habitant en Ardèche, j'arrive facilement à trouver mon bonheur.

Chez moi le miel remplace le sucre, sauf éventuellement en pâtisserie. Dans le thé, la tisane, les yaourts, etc...


- du mastic de Chios AOC ou mastiha.

Je vous invite à consulter le très beau site de l'association des cultivateurs du mastic de Chios : http://www.gummastic.gr/index.php?langflag=_fr

Vous y trouverez toute l'histoire de la mastiha. Qui a dit que cuisine et culture n'étaient pas complémentaires ?




On utilise la mastiha comme chewing gum, dans la pâtisserie et la confiserie, mais aussi comme remède médicinal.

Elle est indispensable pour cuisiner le tsoureki de Pâques, les loukoums, et la glace Kaïmaki (la préférée de mon papa).

 
- de l'huile d'olive

On arrive maintenant à en trouver facilement en France. J'arrive à trouver de l'huile de Sitia en Crète, dans mon supermarché, mais à presque 10€ les 75cl.

Dans ma cuisine je n'utilise QUE de l'huile grecque, alors ne me parlez pas de l'huile italienne ou espagnole !





- de la préparation pour gelée aromatisée aux fruits.



Cette marque n'est pas distribuée en France, même sur les sites de produits grecs.
La gelée me rappelle ma yaya qui me faisait ça régulièrement comme dessert ou comme goûter.

Plutôt que de l'utiliser telle quelle, je l'agrémente de dés de fruits frais ou surgelés.
Bon, la composition n'est pas parfaite, mais c'est trop kitch à manger !


- des kritharaki

Il s'agit des petites pâtes que j'utilise pour faire l'arni youvesti.
On arrive à trouver des pâtes similaires en grande surface : avoine d'Alpina.

Mais avouez que cuisiner une recette grecque avec des produits grecs du début à la fin rend le plat encore plus authentique non ?




- des cerises au sirop préparées par ma belle-maman.

Ma belle-maman est une cuisinière hors-pair ! Lorsque je vais à Athènes, je suis reçue comme une reine.

Dans mon colis, elle a glissé deux bocaux de cerises au sirop ! C'est idéal à la fin du repas avec le café.



Comme vous le constatez, j'ai été bien gâtée. Cela promet de belles recettes en perspective...

Et vous, comment vous procurez-vous vos produits grecs préférés ?
N'hésitez pas à me donner vos bons plans !

Bonne rentrée.